Sandweiler

Deutsche Version

Version française

Qu’est-ce que la démocratie ? Être élu et faire ensuite ce que l’on veut pendant les cinq ou six prochaines années ? Malheureusement, penser de cette manière est une mauvaise tradition à Sandweiler. Ces dernières années, chaque majorité du conseil communal a agi selon la devise suivante : « Nous sommes élus, alors nous pouvons faire ce que nous voulons ! » N’est-ce pas un raisonnement irréfléchi ? En tant que politiciens communaux, nous devrions être là pour les citoyens et agir dans le sens de leurs intérêts.

En tant que DP, nous plaidons pour une autre approche et une action démocratique consciente.

Malheureusement, nous n’avons pu que constater, au fil des années, un durcissement de l’attitude de la majorité vis-à-vis de l’opposition respective au sein du conseil communal.

Le DP regrette l’absence de collaboration dans l’intérêt des citoyens de Sandweiler.

Claude Mousel
Président du DP Sandweiler

Désemparé à Sandweiler

Le collège échevinal noir-vert de notre commune n’a pas appris grand-chose. Depuis que la majorité du conseil a perdu le référendum sur la nouvelle construction totalement surdimensionnée de l’hôtel de ville, le soufflé semble retomber. Il est pourtant clair que Sandweiler ne peut pas se permettre d’avoir une direction communale désemparée ou même désorientée…

Les échecs et les frustrations sont littéralement masqués. Comme il n’y aura pas de bâtiment magnifique pour la maire, on jette maintenant de la poudre aux yeux des gens. Les économies d’énergie et l’efficacité énergétique sont les mots du moment. D’autres communes procèdent à l’assainissement énergétique de leurs bâtiments, mais à Sandweiler, on fait appel aux peintres. La mairie, peu appréciée, va être repeinte, alors qu’elle aurait bien besoin d’être isolée. Il est surprenant que tous les collaborateurs de l’administration communale puissent désormais travailler dans le bâtiment – avant le référendum, on lisait encore le contraire.

D’ailleurs, les responsables communaux n’ont pas encore publié de chiffres définitifs sur les coûts (planification, instruments utilisés dans la « stratégie de vente », etc.) de ce projet.

Le collège échevinal a évidemment été particulièrement malchanceux : c’est précisément à l’endroit où se trouve une ruine causée par un incendie et où, après des années d’immobilisme, de nouveaux logements devaient être construits que vivent maintenant des lézards à protéger. D’abord déplacer – ensuite construire !

Ensuite, on installe un feu pour piétons (devis de 115 000 euros) qui est à peine visible ou plus exactement que les automobilistes risquent de ne pas voir.

Au carrefour « Schaedhaff », un feu doit également être installé afin de désamorcer le danger, mais une fois de plus, on n’a pas consulté l’Administration des ponts et chaussées… Seulement l’intervention du ministre des Transports, qui a uniquement agi sur demande des deux conseillers DP, a fait passer ce feu au « vert ».

Si cela ne fonctionne pas, essayons autre chose, se dit-on manifestement au collège échevinal. Une première étape consiste à résilier des contrats de bail datant de plusieurs décennies dans une zone industrielle. Une initiative remarquable, puisque la commune n’a rien investi depuis des lustres dans la zone industrielle « Rolach », qui s’étend tout de même sur 21 hectares. Les conséquences sont clairement visibles : pas de croissance ou même des entreprises internationales qui s’y sont installées – aucune comparaison avec la zone industrielle moderne de Contern, quasiment de l’autre côté de la rue !

La situation autour du plan d’aménagement général (PAG) témoigne également d’un manque de proximité avec les citoyens. Malgré une consultation des citoyens, la planification s’est poursuivie avec zèle, comme l’avait envisagé le collège échevinal. Ici aussi, les conséquences sont évidentes : après l’adoption de la première version du PAG par le conseil communal, 164 (!) objections ont été déposées contre le plan. Ce qui n’émeut pas du tout la majorité noire-verte, car les auteurs des plaintes, ou devrions nous dire les citoyens, ne sont tout simplement pas pris au sérieux avec leurs requêtes ; souvent, le collège échevinal les traite même de haut.

En ce qui concerne le PAG, les Verts et les Noirs ratent une fois de plus une tendance, tout comme ils ignorent la rénovation énergétique de l’hôtel de ville, ils font la sourde oreille à l’exigence urbanistique de densification du centre de Sandweiler. Au contraire : en raison du nouveau PAG, il n’est même plus possible de construire des maisons jumelées dans certains quartiers – on aime avoir de la place. Le ministre vert du Logement ne va pas se réjouir de la politique de construction de ses amis du parti vert à Sandweiler. En passant, il convient de mentionner qu’il n’y a pas de construction de logements sociaux dans notre commune et encore moins d’immeubles locatifs.

Nous pourrions encore citer d’autres exemples de la désorientation du collège échevinal, mais restons-en là. Le DP Sandweiler continuera à l’avenir à suivre d’un œil critique le « travail » du collège échevinal et à attirer l’attention sur les manquements noirs-verts.

Sandweiler mérite en tout cas une meilleure direction communale.

English Version

What is democracy? Getting elected and then doing whatever you want for the next five or six years? Unfortunately, such thinking is a bad tradition in Sandweiler. In recent years, every council majority has acted according to the following motto: “We are elected, so we can do what we want!” Isn’t that a bit short-sighted? We as local politicians should be there for the citizens and act in their interests.

As DP, we advocate a different way of dealing with each other and conscious democratic action.

Unfortunately, over the years, we have only seen a hardened attitude of the majority towards the respective opposition in the municipal council.

The DP misses cooperation in the interest of the citizens of Sandweiler.

Claude Mousel
President of the DP Sandweiler

Clueless in Sandweiler

The black-green council of aldermen in our municipality has not learned much. Since the council majority lost the referendum on the completely oversized new building of the town hall, they seem to have run out of steam. One thing is crystal clear: Sandweiler cannot afford a clueless or even headless municipal leadership…

Failures and frustration are literally glossed over. As there will be no magnificent building for the mayor, purely cosmetic measures are now being taken. Energy saving and efficiency are the dictates of the hour. Other municipalities are renovating their buildings to make them more energy-efficient, but in Sandweiler they are calling the painters instead. The unpopular town hall is now getting a new coat of paint – even though it could do with some insulation. Surprisingly, all employees of the municipal administration can now work in the building – before the referendum one read something different.

By the way, no final figures on the costs (planning, instruments used in the “sales strategy”, etc.) of this project have yet been published by the municipal officials.

Of course, the council of aldermen is particularly unlucky: of all places, where after years of standstill new flats were to be built on the site of ruins caused by a fire, lizards worthy of protection are now living there. First relocate – then build!

Then a pedestrian traffic light is built (estimated cost 115,000 euros), which can hardly be seen or rather easily overlooked by drivers.

At the “Schaedhaff” intersection, traffic lights were also to be installed to defuse the danger point, but once again the road construction authorities were not involved… Only when the Minister of Transport intervened, after being contacted by the two DP councillors, these traffic lights turned “green”.

If that does not work, let’s try something else, they obviously think to themselves in the council of aldermen. A first step is the termination of decades-old leases on an industrial estate. This is a remarkable undertaking since the municipality has not invested in the 21-hectare “Rolach” industrial estate for ages. The consequences are clear: no growth or even international companies that have located there – no comparison with the modern industrial estate of Contern virtually on the other side of the road!

The situation around the general development plan (PAG) also demonstrates a lack of closeness to the citizens. Despite a citizens’ hearing, planning continued eagerly the way the council of aldermen had thought it up. Here, too, the consequences are obvious: after the adoption of the first version of the PAG in the municipal council, 164 (!) objections against the planning were submitted. Which does not bother the black-green majority at all, because complainants, or should we rather say citizens, are simply not taken seriously with their concerns; the council of aldermen are even often condescending to them.

Regarding the PAG, the black-green politicians are once again missing a trend; just as the task of energy-efficient renovation of the town hall has been ignored, the urban planning requirement of the densification of Sandweiler has also fallen on deaf ears. On the contrary: because of the new PAG, not even two-family houses can be built in some neighbourhoods – the council of aldermen likes a lot of space. The green housing minister will not be pleased with the building policy of his green party friends in Sandweiler. By the way, there is no social housing in our municipality and certainly no rental housing.

We could list more examples of the headlessness of the council of aldermen, but let us leave it at this point. The DP Sandweiler will continue to critically observe the “work” of the council of aldermen and point out black-green omissions again and again.

In any case, Sandweiler deserves a better municipal leadership.

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