Besteht aktuell eine juristische Unsicherheit bei verschiedenen Entlassungen?

Das Gesetz vom 20. Juni 2020 hat die Periode von 26 Wochen Kündigungsschutz bei Arbeitsunfähigkeit während der Zeit vom Krisenzustand ausgesetzt und den gesetzlichen Rahmen geändert. Die DP-Abgeordnete Carole Hartmann hat beim Arbeitsminister nachgefragt, ob eine juristische Unsicherheit für die Arbeitgeber bei Entlassungen, nach Ablauf der 26 Wochen, entstanden sei.

Fro

« L’article 2 de la loi du 20 juin 2020 portant 1° dérogation temporaire à certaines dispositions en matière de droit du travail en relation avec l’état de crise lié au Covid-19 ; 2° modification du Code du travail a suspendu pour toute la durée de l’état de crise la période de 26 semaines, pendant laquelle un salarié est protégé contre tout type de licenciement, y compris un licenciement pour motif grave. 

Le paragraphe 2 du même article prévoit qu’à partir du premier jour de la 27e semaine de protection contre le licenciement, l’employeur est à nouveau autorisé, « uniquement pour motifs graves », à résilier le contrat de travail du salarié ou à le convoquer à un entretien préalable.

Sur question lors de la réunion de la Commission du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale du 15 juin 2020, vous aviez précisé quant à ce paragraphe « qu’il s’agit d’un retour au texte actuel en la matière, l’idée étant qu’un licenciement, même pour faute grave, est exclu au cours des premières 26 semaines d’incapacité de travail. C’est à partir de l’écoulement de la période de 26 semaines qu’un licenciement pour faute grave devient de nouveau possible »

Un retour au droit commun en la matière, tel qu’il est prévu à l’article L-121-6 du Code du travail, devrait cependant permettre à l’employeur de licencier un salarié avec préavis ou pour motif grave ou de le convoquer à un entretien préalable au-delà de la période de 26 semaines.

En présence de deux textes légaux contradictoires, les employeurs qui sont face à des salariés qui ont, au-delà de la fin de l’état de crise et même en tenant compte de la suspension pendant la durée de l’état de crise, dépassé la période de 26 semaines pendant laquelle ils ne peuvent pas licencier, quel que soit le motif, ou convoquer à un entretien préalable, sont incertains quant aux conditions qui s’appliquent à ces salariés. 

Eu égard à la confusion créée, j’aimerais poser la question suivante à Monsieur le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire :

Le paragaphe 2 de l’article 2 de la loi du 20 juin 2020 susvisée a-t-il voulu imposer un retour au droit commun, dans le cadre duquel, même en tenant compte de la période de suspension pendant toute la durée de l’état de crise, l’employeur peut à nouveau licencier avec préavis ou pour motif grave ou convoquer à un entretien préalable au-delà de la période de 26 semaines ?

Ou alors le paragraphe 2 de l’article 2 de la loi du 20 juin 2020 susvisé a-t-il eu pour objet d’instituer une dérogation au droit commun, qui ne permet pas de licencier avec préavis ou de convoquer à un entretien préalable, mais qui n’autorise que des licenciements pour motifs graves ?

Äntfert

Ad. 1

Non, l’alinéa 2 de l’article 2 de la loi du 20 juin 2020 portant 1° dérogation temporaire à certaines dispositions en matière de droit du travail en relation avec l’état de crise lié au Covid-19 ; 2° modification du Code du travail n’a pas voulu imposer un retour au droit commun, dans le cadre duquel, même en tenant compte de la période de suspension pendant toute la durée de l’état de crise, l’employeur aurait pu à nouveau licencier avec préavis ou pour motif grave ou convoquer à un entretien préalable au-delà de la période de 26 semaines.

Ad. 2

L’alinéa 2 de l’article 2 de la loi du 20 juin 2020 susvisée ne constitue pas une dérogation au droit commun mais au principe de la prolongation du délai de protection de 26 semaines par le fait de sa suspension pour la durée d’incapacité de travail se situant pendant la durée de l’état de crise posé par l’alinéa premier; elle se limite aux cas de faute grave.

En effet, en cas de faute grave du salarié, l’employeur retrouve son droit de licencier dès le premier jour de la 27e semaine d’incapacité de travail.

Möchten Sie eine Übersetzung dieser parlamentarischen Anfrage auf Deutsch ?

Teilen:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Weitere parlamentarische Fragen

Wie viele Menschen leiden an Magersucht?

Neben Übergewicht ist auch Magersucht ein Problem unserer Gesellschaft. Die DP-Abgeordneten André Bauler und Gilles Baum haben bei der Gesundheitsministerin unter anderem nachgefragt, wie viele Magersuchtpatienten in Luxemburg ins Krankenhaus mussten, wie lange die Behandlung durchschnittlich dauert und wie sich die Behandlungskosten in den letzten zehn Jahren entwickelt haben.

weiterlesen...

Kein Zugriff auf biologische Ergebnisse der LëtzHBM-Studie?

Im Rahmen der LNS-Studie „LëtzHBM“ werden biologische Proben und Umweltproben gesammelt, um das Vorhandensein chemischer Substanzen in Privathaushalten zu bestimmen. Die Ergebnisse der biologischen Proben werden den Teilnehmern, im Gegensatz zu den Umweltproben, nicht systematisch mitgeteilt.
Der DP-Abgeordnete Dr. Gérard Schockmel habt bei der Gesundheitsministerin nachgefragt, warum diese Ergebnisse nicht mitgeteilt werden und ob dies mit den Datenschutzbestimmungen vereinbar ist.

weiterlesen...

Wie lange sind die Wartezeiten in der „Travel Clinic“?

Bei Reisen in tropischere Regionen kann man sich in der „Travel Clinic“ des CHL beraten und gegen verschiedene Krankheiten impfen lassen. Die Wartezeiten in dieser Klinik sollen derzeit jedoch recht lang sein.
Die DP-Abgeordneten Dr. Gérard Schockmel und Gilles Baum haben bei der Gesundheitsministerin nachgefragt, wie viele Patienten in den letzten zehn Jahren in der „Travel Clinic“ empfangen wurden, wie sich die Wartezeiten in diesem Zeitraum entwickelt haben und ob es nicht sinnvoll wäre, wie bei vielen anderen CHL-Diensten eine Online-Terminvereinbarung zu ermöglichen.

weiterlesen...