Fro
«Le château d’Erpeldange/Sûre date du 18e siècle et est la propriété de l’État grand-ducal depuis une quarantaine d’années. Un monument d’une telle envergure nécessite évidemment des travaux d’entretien et de restauration réguliers. Certains de ces travaux ont été directement pris en charge ces dernières années par la commune qui bénéficie, il est vrai, d’un loyer symbolique.
Or, depuis une décennie, les vieux volets du château se trouvent dans un état piteux alors que la terrasse, qui donne sur le parc, pâtit manifestement de problèmes d’étanchéité. De plus, la façade est en train de se décomposer en certains endroits et mériterait d’être rénovée également. Le contrat de bail qui lie l’État à la commune prévoit que l’administration communale se doit de supporter aussi les travaux de rénovation concernant la partie extérieure, ce qui semble dépasser les capacités financières de la commune.
Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :
- Monsieur le Ministre serait-il disposé à faire renégocier le contrat de bail avec la commune afin de lui octroyer des conditions plus favorables ?
- Puisque le château fait partie du domaine de l’État, Monsieur le Ministre serait-il prêt à prendre en charge, du moins partiellement, le financement des travaux de restauration des façades et des volets historiques ?»
Äntwert
Bien que le château d’Erpeldange-sur-Sûre appartient au domaine de l’État, la commune d’Erpeldange-sur-Sûre bénéficie de la pleine jouissance du château dans le contexte d’un bail emphytéotique. En sa qualité d’emphytéote, la commune est obligée d’entretenir l’immeuble, et les réparations de toute nature qui se rapportent à l’immeuble et aux constructions sont à sa charge.
Des études et levés ont cependant été commandés par l’Institut national pour le patrimoine architectural – INPA, concernant notamment les façades, afin de pouvoir guider la commune dans la définition des travaux de restauration.