Weshalb fährt kein Güterzug mehr zwischen Bettemburg und Chengdu?

Abgesehen von einem ersten Testzug wäre offenbar kein weiterer Zug zwischen Bettemburg und der chinesischen Stadt Chengdu gefahren. Der DP-Abgeordnete Gusty Graas hat nachgefragt, warum das so sei und was die Regierung zu unternehmen gedenke.

« Selon des informations relayées par la presse écrite, la ligne ferroviaire entre Bettembourg et Chengdu, qui devrait connecter le Luxembourg à la « nouvelle route de soie » et créer une connexion ferroviaire de fret entre le Grand-Duché et l’Asie, ne connaîtrait pas le succès escompté. En effet, depuis un premier essai en 2019, aucun autre train n’aurait fait le chemin vers la Chine.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Mobilité et des Travaux publics :

  • Est-il prévu de poursuivre le projet d’une connexion entre Bettembourg et Chengdu ?
  • Quelles sont les raisons pour lesquelles cette connexion ne connaît pas le succès escompté ?
  • De quelle manière est-il prévu de renforcer l’attractivité de cette connexion ?
  • En quoi consiste la stratégie des CFL pour promouvoir les connexions de fret vers l’Asie ? Le cas échéant, est-il prévu de promouvoir d’autres lignes ? »

Antwort

Mes réponses aux questions parlementaires 818 du 20 juin 2019 et 3342 du 18 décembre 2020 mentionnaient que la décision finale concernant le démarrage de nouvelles connexions ferroviaires entre les terminaux chinois et européens revient aux partenaires chinois qui eux seuls décident d’attribuer les subventions nécessaires à la viabilité de ces services. A l’heure actuelle, ceci est toujours le cas.

Les partenaires chinois n’ayant pour l’instant pas fait le choix du Luxembourg, les CFL se sont concentrés sur le développement de leur réseau intermodal européen, avec notamment le démarrage de connexions intermodales régulières sur l’Allemagne, vers Kiel depuis janvier 2020 et Rostock depuis janvier 2021. Par ailleurs, les CFL ont également lancé une connexion intermodale vers Poznan, en Pologne à raison de quatre allers-retours par semaine. Les trains intermodaux vers Rostock et Poznan permettent des connexions vers la Chine, via Kaliningrad respectivement le point frontière Malaszewicze/Brest, et ce plusieurs fois par semaine. Cette approche permet de promouvoir le hub luxembourgeois auprès des acteurs eurasiatiques et logisticiens spécialisés sur l’axe Europe-Chine. Cependant, il est important de rappeler que le cœur de métier des CFL est le marché européen. En 2021, le groupe aura transporté près de 90.000 unités de transport intermodales sur ses trains au travers de sa filiale CFL intermodal.

Les CFL continuent d’entretenir des contacts réguliers avec les acteurs eurasiatiques et logisticiens spécialisés sur l’axe Europe-Chine. Toutefois le récent déclenchement du conflit en Ukraine va avoir un impact certain sur l’offre ferroviaire entre l’Europe et l’Asie, en tout cas à court terme. Le principal itinéraire passant par la Russie et par la Biélorussie, l’exclusion des sociétés de chemins de fer russes et biélorusses de l’Union internationale des chemins de fer, les sanctions visant les opérateurs russes et biélorusses ainsi que l’annonce de certains grands groupes, clients de ces trains, de suspendre leurs envois par rail et de privilégier la voie maritime, ont déjà un impact négatif sur le nombre de trains circulant entre l’Europe et la Chine. En conclusion, la stratégie des CFL est avant tout de construire un réseau européen de trains intermodaux, autour du hub de Bettembourg-Dudelange. En ce sens, l’entreprise ferroviaire se concentre sur la mise en place de connexions régulières et fiables entre le Luxembourg et les principaux centres économiques européens, tout en restant bien évidemment ouverte à toute demande des partenaires chinois ou du marché pour établir une liaison ferroviaire directe, si les conditions économiques et financières le permettent.

Möchten Sie eine Übersetzung dieser parlamentarischen Anfrage auf Deutsch ?

Teilen:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Weitere parlamentarische Fragen

Wie viele Ärzte arbeiten im Norden des Landes?

Im Norden des Landes müssen die Bürger oft weite Strecken zurücklegen, um zu einer Klinik oder einem Ärztehaus zu gelangen.
Die DP-Abgeordneten André Bauler und Gilles Baum haben die Gesundheitsministerin unter anderem gefragt, wie viele Allgemein- und Fachärzte im Norden des Landes arbeiten, wie die Altersstruktur der Ärzte ist und wann ein zweites Ärztehaus im Norden eröffnet werden könnte.

weiterlesen...

Wie viele Frauen werden während der Schwangerschaft von der Arbeit freigestellt?

Das Arbeitsrecht schreibt vor, dass schwangere Frauen bestimmte Aufgaben im Beruf nicht übernehmen dürfen. Das Gesetz sieht daher eine Anpassung des Arbeitsplatzes bzw. eine Versetzung auf einen anderen Posten vor. Ist beides nicht möglich, muss die Frau von der Arbeit freigestellt werden.
Die DP-Abgeordneten Corinne Cahen und Carole Hartmann wollten von der Gesundheitsministerin unter anderem wissen, wie viele Frauen pro Sektor freigestellt werden, wie oft durch den Arbeitgeber gegen eine Dispens Einspruch eingelegt wurde und auf Grundlage welcher konkreten Kriterien Arbeitssärzte über eine Dispens entscheiden.

weiterlesen...

Sollten das LNS und private Labore bei Biopsien nicht mehr zusammenarbeiten?

Um den langen Wartezeiten bei der Auswertung von Biopsien entgegenzuwirken, hat das LNS, das hier eine Monopolstellung innehat, einige Maßnahmen ergriffen.
Die DP-Abgeordneten Mandy Minella und Dr. Gérard Schockmel haben bei der Gesundheitsministerin nachgefragt, welche Auswirkungen diese Maßnahmen auf die Wartezeiten hatten und ob nicht dennoch eine stärkere Zusammenarbeit mit privaten Laboren in Betracht gezogen werden sollte, um die Fristen weiter zu verkürzen.

weiterlesen...

Keine Kostenerstattung mehr für dermatoskopische Fotos?

Im Rahmen der Untersuchung beim Hautarzt können Fotos von verdächtigen Hautstellen gemacht werden, bei denen ein Risiko für die Entstehung von Hautkrebs besteht. Dem DP-Abgeordneten Gusty Graas wurde nun zugetragen, dass diese Fotos nicht mehr von der Krankenkasse erstattet werden. In einer parlamentarischen Anfrage an die Gesundheitsministerin möchte der liberale Politiker unter anderem wissen, warum diese Entscheidung getroffen wurde und wie vielen Patienten in den letzten fünf Jahren die Kosten für solche von Dermatologen angefertigte Fotos erstattet wurden.

weiterlesen...