Gesellschaft

Politique sociale

Politique sociale : les mêmes droits pour tous

La tolérance, le respect et l’ouverture sont les piliers d’une société moderne, libérale et inclusive. Le DP s’engage pour une politique qui tienne compte des besoins de tous les citoyens et citoyennes indépendamment de leur âge, de leur origine ou de leur orientation sexuelle. Il peut s’agir d’égalité entre les sexes, d’acceptation sociale, de santé, de ce qui se passe dans l’environnement professionnel ou du fait de disposer de son corps comme on l’entend. Avec 0,7 %, le Luxembourg a le plus faible taux d’écart salarial entre les hommes et les femmes de l’UE. Dans ce domaine, de nombreuses avancées ont déjà été faites. Néanmoins, les inégalités de salaire ne sont qu’une infime partie des désavantages que peuvent rencontrer différentes personnes au cours de leur vie.

Le DP s’engage pour la détection des inégalités de traitement des personnes et la mise en œuvre d’une société plus juste. 

Le DP considère que la distinction binaire classique entre les hommes et les femmes, de même que la mise sur un pied d’égalité exclusivement des hommes et des femmes n’est plus d’actualité. Du fait, le DP est d’avis que le ministère de l’Égalité entre les hommes et les femmes tel que désigné aujourd’hui ne fait plus la part belle à la diversité. Le DP s’engagera par conséquent pour que le ministère de l’Égalité soit p.ex. rebaptisé « Ministère de l’Égalité entre tous les êtres humains”.

Pour agir contre les stéréotypes des rôles de chaque sexe, le DP continuera de mettre les moyens nécessaires à disposition afin d’apporter son soutien à des initiatives de sensibilisation telles que le Girls Day – Boys Day. Au sens de la neutralité de genre, il faudrait aussi penser à changer le nom de ce projet.

Au Luxembourg, la fécondation artificielle, ou fécondation in vitro, est actuellement régulée par un règlement grand-ducal. La médecine ne dispose d’aucun cadre clair relatif aux FIV, et il existe différentes restrictions quant aux traitements et au remboursement des coûts. Le DP propose de créer une base légale pour les FIV, qui définirait clairement la procédure tant pour les parents que pour les médecins.

En introduisant la gestation pour autrui au Luxembourg, le DP veut aider les couples qui ne peuvent devenir parents naturellement en raison de problèmes d’ordre médical – ou autres – à fonder leur famille. La gestation pour autrui doit se baser sur un modèle altruiste au sein duquel la motivation de la mère porteuse repose sur une volonté d’aider tout à fait désintéressée. Dans ce contexte, nous examinerons bien entendu le cadre juridique et éthique avec soin afin de protéger les intérêts et les droits de toutes les parties prenantes. La gestation pour autrui qui a lieu à l’étranger doit également être reconnue au Luxembourg.

Globalement, le Luxembourg est bien placé dans le classement ILGA. Une condition que le Luxembourg ne remplit pas encore, contrairement à la France par exemple, est que les thérapies de conversion pour les personnes LGBTQ+ ne sont pas expressément interdites par la loi. Le DP s’engage donc pour que ces thérapies soient légalement ancrées dans le code pénal comme un élément d’autodétermination de l’intégrité mentale et physique de chacun.

Si l’on constate à la naissance d’un enfant que celui-ci est un nouveau-né intersexué, on recourt encore à des opérations chirurgicales de réattribution sexuelle visant à donner à l’enfant un sexe biologique. La plupart du temps, ces interventions ne sont pas vitales et pourraient être réalisées plus tard, ce qui permettrait à l’enfant en question de prendre lui-même la décision. De nombreux individus intersexes souffrent des conséquences de ces opérations lorsqu’ils sont plus âgés. Le DP s’engage donc pour que ces interventions soient interdites et que les parents soient mieux informés des conséquences d’une décision en leur faveur.

Après l’adoption, au cours de la dernière législature, d’une loi permettant une meilleure protection des victimes de la prostitution forcée, le DP veut désormais redoubler d’efforts pour supprimer la prostitution de rue au Luxembourg. Nous examinerons si une légalisation partielle de la prostitution dans des établissements déclarés et contrôlés par l’État peut aider à atteindre cet objectif.

Aux options « femme » ou « homme » devrait – selon le DP – s’ajouter une troisième, ainsi que la possibilité de ne déclarer aucun sexe dans tous les documents officiels, formulaires de demande et contrats provenant de l’État et de partenaires de l’État.

cf. chapitre Place financière

En interdisant les certificats de virginité, nous affichons clairement notre position : le corps de la femme ne doit être ni examiné en public ni évalué ou contrôlé Cette interdiction renforce le droit fondamental d’une femme à disposer de son corps et de vivre sa sexualité comme elle l’entend. Par ailleurs, elle vise aussi à protéger la dignité des femmes et à lutter contre les discriminations de genre.

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