Should the LNS and private laboratories work closer together on biopsies?

The LNS, which has a monopoly in this area, has taken a number of measures to counteract the long waiting times for the evaluation of biopsies. DP MPs Mandy Minella and Dr Gérard Schockmel have asked the Minister of Health what impact these measures have had on waiting times and whether greater cooperation with private laboratories should be considered in order to further reduce waiting times.

Question

« Le Laboratoire National de Santé (LNS) joue un rôle central dans le système de santé luxembourgeois en assurant les analyses anatomopathologiques, notamment pour le diagnostic des biopsies. Cette mission s’inscrit dans un cadre visant à garantir la qualité des résultats, la maîtrise des coûts pour la Caisse nationale de santé (CNS) et la collecte complète des données épidémiologiques.

Ces dernières années, le volume des analyses a connu une croissance régulière, avec une augmentation d’environ 6% par an conduisant à une augmentation significative du temps d’analyse des biopsies. Face à cette évolution, des mesures ont été mises en œuvre pour adapter les capacités du LNS, comprenant notamment l’autorisation transitoire de prestation d’heures supplémentaires par l’équipe en place, l’acquisition d’équipements automatisés ainsi que l’intensification de la digitalisation du département.

Parallèlement, certains professionnels de santé ont évoqué la possibilité d’une collaboration avec des laboratoires privés agréés, dans le cadre d’un modèle qui permettrait de combiner les avantages du système actuel avec une plus grande flexibilité en diminuant la charge de travail marquante du LNS.

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale :

  • Est-ce que les délais moyens d’analyse des biopsies au LNS ont pu évoluer depuis la mise en oeuvre des mesures visant à les réduire?
  • Dans l’affirmative, quels ont été les impacts réels et mesurables de ces mesures sur la diminution du temps de réponse ?
  • Compte tenu du nombre élevé de laboratoires privés agréés et des difficultés persistantes liées à la gestion des demandes d’analyses de biopsies, madame la Ministre envisage-t-elle de renforcer la collaboration avec le secteur privé, voire de remettre en question le monopole actuel du LNS, afin de garantir un délai de quatre à cinq jours pour l’obtention des résultats de biopsies ? Dans la négative, pour quelles raisons? »

Answer

  1. Est-ce que les délais moyens d’analyse des biopsies au LNS ont pu évoluer depuis la mise en œuvre des mesures visant à les réduire?

Oui.

  • Dans l’affirmative, quels ont été les impacts réels et mesurables de ces mesures sur la diminution du temps de réponse ?

Depuis l’automne 2023, le LNS a engagé une restructuration du service d’anatomie pathologique afin de répondre aux défis identifiés et de remédier aux causes sous-jacentes des retards. Ce plan comporte des objectifs à court, moyen et long terme. Une amélioration de l’organisation interne, l’optimisation des processus, une meilleure communication avec les professionnels de santé et la digitalisation ont montré un impact positif sur les temps de réponse. Plusieurs résultats positifs sont déjà observables et se reflètent sur les délais de traitement. Toutefois, la restructuration est encore en cours.

En janvier 2024, le délai moyen atteignait un pic de 20,03 jours. Au 30 mai 2025, le délai moyen est de 9,29 jours pour 87,3 % des cas. Les échantillons classés comme “urgents” (12,7 % des cas) sont traités dans un délai moyen de 3,01 à 3,54 jours (entre juin 2023-juin 2025), même durant les périodes les plus difficiles.

  • Compte tenu du nombre élevé de laboratoires privés agréés et des difficultés persistantes liées à la gestion des demandes d’analyses de biopsies, madame la Ministre envisage-t-elle de renforcer la collaboration avec le secteur privé, voire de remettre en question le monopole actuel du LNS, afin de garantir un délai de quatre à cinq jours pour l’obtention des résultats de biopsies ? Dans la négative, pour quelles raisons? »

Des réflexions sont actuellement en cours pour évaluer la meilleure manière d’aborder les monopoles en place, en tenant compte des enjeux liés à la qualité des soins, à l’intérêt public et à la souveraineté nationale. Le service au patient reste au cœur de ces considérations.

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