Adaptation de la réglementation de la quarantaine en Suisse

La Suisse a annoncé une adaptation de la réglementation de la quarantaine. En cas de contact avec un cas confirmé de Covid-19, les personnes entièrement vaccinées exemptées, pour une période de six mois, de quarantaine à partir de 14 jours après l'administration de la deuxième dose de vaccin.

Le député du Parti démocratique Gusty Graas a demandé à la Ministre de la Santé si une telle adaptation du régime de quarantaine pourrait également être envisagé au Luxembourg et si une telle adaptation ne pourrait pas entraîner une forme de discrimination.

« Sur la base de données scientifiques, le président de la Commission fédérale pour les questions de vaccination en Suisse a annoncé une adaptation de la réglementation de la quarantaine. En cas de contact avec un cas confirmé de Covid-19, les personnes entièrement vaccinées avec des vaccins à ARNm seront exemptées, pour une période de six mois, de quarantaine à partir de 14 jours après l’administration de la deuxième dose de vaccin. Cette disposition ne s’applique pas aux personnes qui reviennent de vacances d’un pays à risque.

À ce sujet, j’aimerai poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé :

  • Madame la Ministre a-t-elle de nouvelles connaissances sur  l’infectiosité des personnes vaccinées ?
  • Madame la Ministre, est-elle au courant de cet ajustement du régime de quarantaine en Suisse ?
  • Madame la Ministre, envisage-t-elle d’adapter le régime de quarantaine des personnes vaccinées au Luxembourg à partir du moment où tous les résidents auront eu l’occasion de se faire vacciner ?
  • Un tel ajustement ne pourrait-il pas entraîner une forme de double discrimination entre, d’une part, les personnes vaccinées et non-vaccinées et d’autre part entre les personnes vaccinées avec des vaccins à ARNm et les personnes vaccinées avec d’autres vaccins ?»

Souhaitez-vous une traduction en français de cette question parlementaire ?

Partager :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Plus de questions parlementaires

Charge administrative dans l’enseignement fondamental

Malgré la volonté affichée du Ministère de l’Éducation de simplifier les tâches administratives dans les écoles fondamentales, les syndicats soulignent une hausse de la bureaucratie pesant sur les enseignants. Quelle est la réalité sur le terrain, et quel rôle pourrait jouer l’intelligence artificielle dans ce contexte ? Une question parlementaire de nos députés Gilles Baum et Barbara Agostino cherche des réponses.

lire plus...

Deuxième intervenant et A-EBS au cycle 1 de l’enseignement fondamental

Afin de favoriser une différenciation pédagogique plus efficace dès le début de la scolarité, le programme de coalition prévoit l’introduction progressive d’un deuxième intervenant au cycle 1. Ce renfort serait également clé dans le cadre de la généralisation du projet Alpha, notamment pour l’accompagnement à la phonétisation. Par ailleurs, le déploiement des assistants pour élèves à besoins spécifiques (A-EBS) doit soulager les enseignants spécialisés. Nos députés Gilles Baum et Barbara Agostino interpellent le ministre sur l’état d’avancement concret de ces mesures.

lire plus...

Combien de personnes souffrent d’anorexie ?

Outre le surpoids, l’anorexie est également un problème dans notre société. Les députés du DP André Bauler et Gilles Baum ont notamment demandé à la Ministre de la Santé combien de patients anorexiques ont dû être hospitalisés au Luxembourg, combien de temps dure en moyenne le traitement et comment les coûts de traitement ont évolué au cours des dix dernières années.

lire plus...

Pas d’accès aux résultats biologiques dans le cadre de l’étude LëtzHBM ?

Dans le cadre de l’étude « LëtzHBM » du LNS, des échantillons biologiques et environnementaux sont collectés afin de déterminer la présence de substances chimiques dans les ménages privés. Contrairement aux échantillons environnementaux, les résultats des échantillons biologiques ne sont pas systématiquement communiqués aux participants.
Le député du DP Gérard Schockmel a demandé à la Ministre de la Santé pourquoi ces résultats ne sont pas communiqués et si cela est compatible avec la législation sur la protection des données.

lire plus...