Charge administrative dans l’enseignement fondamental

Malgré la volonté affichée du Ministère de l’Éducation de simplifier les tâches administratives dans les écoles fondamentales, les syndicats soulignent une hausse de la bureaucratie pesant sur les enseignants. Quelle est la réalité sur le terrain, et quel rôle pourrait jouer l’intelligence artificielle dans ce contexte ? Une question parlementaire de nos députés Gilles Baum et Barbara Agostino cherche des réponses.

Question

« Le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse poursuit une politique de simplification administrative dans l’organisation scolaire, visant à réduire les obstacles bureaucratiques et à faciliter ainsi le quotidien des enseignants et des directions d’école.

Cependant, il nous a été rapporté par les syndicats actifs dans le domaine de l’éducation nationale que la charge bureaucratique des enseignants aurait plutôt augmenté, ce qui irait à l’encontre du principe de simplification administrative.

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse :

  1. Monsieur le Ministre peut-il préciser quelle est actuellement l’ampleur de la charge administrative qui pèse sur les enseignants de l’enseignement fondamental ?
  2. Quelles mesures concrètes sont prévues pour réduire davantage cette charge administrative ?
  3. Qui est chargé de veiller à la correcte mise en œuvre de ces mesures ?

Le Ministère envisage-t-il de recourir aux possibilités offertes par l’intelligence artificielle dans le cadre de la simplification administrative ? Si oui, dans quels domaines ? »

Souhaitez-vous une traduction en français de cette question parlementaire ?

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