Réimerwee

Was könnte man aus unseren Römerwegen machen?

In Luxemburg gibt es viele Überreste aus der Römerzeit. Darunter Villen, Gräber, aber auch Straßen oder die sogenannten „Römerwege“. Bereits in der Antike lag Luxemburg im Zentrum verschiedener gallo-römischen Straßen. In diesem Zusammenhang hat unser Abgeordneter André Bauler der Kulturministerin und dem Tourismusminister einige Fragen gestellt.

« Il va sans dire que notre pays est parsemé de vestiges romains dont notamment des villas, des tombes ou encore des voies. En effet, déjà à l’époque antique, le Luxembourg était situé au carrefour de plusieurs voies gallo-romaines, dont par exemple celle reliant Cologne à Reims, laquelle étant encore bien localisable en certains endroits (e.g. près de Hautbellain).

Dans ce contexte j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Culture et à Monsieur le Ministre du Tourisme :

  1. Madame la Ministre peut-elle fournir des détails sur les voies romaines qui traversent notre pays et qui sont encore conservées en partie ? Quelles informations nous rapportent les fouilles archéologiques en la matière ?
  2. Existe-t-il des cartes pédagogiques destinées à informer le public intéressé, en particulier les enseignants et amateurs de l’histoire, lesquels pourraient visiter ces voies et chemins avec des élèves ou toute autre personne intéressée ?
  3. Est-il prévu, le cas échéant, de collaborer avec le Ministère du Tourisme afin d’intégrer ces voies romaines dans des itinéraires touristiques ?

Antwort

  1. Certaines sections du réseau routier romain sont encore clairement visibles dans le paysage
    d’aujourd’hui. Par exemple, l’actuelle piste cyclable Kirchberg-Senningen se trouve sur le principal
    axe romain reliant Reims à Trèves et a pu faire l’objet de fouilles archéologiques pendant la
    construction du tram en 2016. La même voie était bien plus mal conservée sur la hauteur du
    terrain de sport des Arquebusiers, où elle a également pu être documentée lors de sondages
    archéologiques. Les Cartes Archéologiques publiées dans les années 1970 sont toujours
    considérées comme un ouvrage de référence. Toutefois, toutes les routes y répertoriées ne sont
    pas archéologiquement documentées et des sondages récents effectués dans le cadre de projets
    de construction ont montré que certaines routes ne sont plus conservées ou n’ont pas été
    correctement localisées (sondages Mamer Wëlleswisen, Kaapebëschelchen). Les sondages et les
    fouilles permettent de vérifier progressivement, de compléter et dans certains cas de corriger
    l’image de la voie romaine Reims-Trèves au Luxembourg, ainsi que des voies romaines en général,
    tant dans leur tracé que dans leur mode de construction.
  2. Le Centre national de recherche archéologique (CNRA) n’a pas publié récemment des cartes
    pédagogiques ou grand public. Par contre la fouille du Kiem sur le Kirchberg a été publiée dans
    l’Archéologia luxemburgensis 4 de 2017/2018, l’organe de publication grand public du CNRA.
  3. Pour ce qui est des voies romaines à proprement parler, il nous semble opportun de mentionner
    en ce lieu qu’il faut distinguer les chemins qui sont étudiés lors de projets de construction par des
    sondages et des fouilles et qui ne sont donc plus accessibles au public, de ceux qui correspondent
    vraisemblablement aux chemins actuels et qui peuvent être utilisés comme sentiers de
    randonnée. Toutefois, il importe de noter que les chemins ne peuvent pas rester à ciel ouvert ou
    être préservés en permanence. À quelques exceptions près, il s’agit de chemins de gravier qui sont
    aujourd’hui recouverts et le visiteur intéressé peut surtout découvrir le genius loci plutôt que la
    voie romaine elle-même sur le site.
    Néanmoins, une série de projets touristiques permettent aujourd’hui de faire revivre l’héritage
    romain, existant ou disparu. « Strasse der Römer » propose tous les sites, musées et animations
    autour de l’héritage romain en Grande Région. Le projet LEADER « ARmob » propose des visites
    en réalité augmentée via une app pour toute une série des sites archéologiques, dont les sites
    romains, pour la région transfrontalière de l’Allemagne et du Luxembourg. Dans les deux cas, un
    planificateur de route permet d’organiser des visites individuelles ou pour classes d’étudiants.

Möchten Sie eine Übersetzung dieser parlamentarischen Anfrage auf Deutsch ?

Teilen:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Weitere parlamentarische Fragen

Administrative Belastung in der Grundschule

Trotz der Bemühungen des Bildungsministeriums, die administrativen Aufgaben an den Grundschulen zu vereinfachen, weisen Gewerkschaften auf eine zunehmende Bürokratie für die Lehrkräfte hin. Wie stellt sich die Situation in der Praxis dar, und welche Rolle könnte künstliche Intelligenz dabei spielen? Eine parlamentarische Anfrage unserer Abgeordneten Gilles Baum und Barbara Agostino soll Klarheit schaffen.

weiterlesen...

Zweite Fachkraft und A-EBS im Zyklus 1 des Grundschulunterrichts

Um von Anfang an eine bessere pädagogische Differenzierung zu ermöglichen, sieht der Koalitionsvertrag die schrittweise Einführung einer zweiten Fachkraft im Zyklus 1 vor. Im Hinblick auf die Einführung des Projekts Alpha ab dem Schuljahr 2026/2027 käme dieser zweiten Fachkraft auch eine wichtige Rolle bei der Vorbereitung der Alphabetisierung zu. Zudem sollen neue Assistenten für Schüler mit spezifischem Förderbedarf (A-EBS) zur Entlastung der Lehrkräfte beitragen. Unsere Abgeordneten Gilles Baum und Barbara Agostino haben beim Bildungsminister nach dem aktuellen Stand dieser Vorhaben gefragt.

weiterlesen...

Wie viele Menschen leiden an Magersucht?

Neben Übergewicht ist auch Magersucht ein Problem unserer Gesellschaft. Die DP-Abgeordneten André Bauler und Gilles Baum haben bei der Gesundheitsministerin unter anderem nachgefragt, wie viele Magersuchtpatienten in Luxemburg ins Krankenhaus mussten, wie lange die Behandlung durchschnittlich dauert und wie sich die Behandlungskosten in den letzten zehn Jahren entwickelt haben.

weiterlesen...

Kein Zugriff auf biologische Ergebnisse der LëtzHBM-Studie?

Im Rahmen der LNS-Studie „LëtzHBM“ werden biologische Proben und Umweltproben gesammelt, um das Vorhandensein chemischer Substanzen in Privathaushalten zu bestimmen. Die Ergebnisse der biologischen Proben werden den Teilnehmern, im Gegensatz zu den Umweltproben, nicht systematisch mitgeteilt.
Der DP-Abgeordnete Dr. Gérard Schockmel habt bei der Gesundheitsministerin nachgefragt, warum diese Ergebnisse nicht mitgeteilt werden und ob dies mit den Datenschutzbestimmungen vereinbar ist.

weiterlesen...