De Luuchtepotto als Luedstatioun fir Elektroautoen?

Ënner anerem an Dortmund gëtt un engem System geschafft, bei deem en den Elektroauto un der Stroosseluucht opluede kann. D'DP-Deputéiert Gusty Graas a Max Hahn hunn nogefrot, ob dat keng Iddi wier, fir och zu Lëtzebuerg ëmzesetzen.

« Dans le cadre de l’électrification de la mobilité, la ville de Dortmund a choisi d’implémenter un concept particulier en transformant certains lampadaires en bornes de recharge pour véhicules électriques. L’avantage qu’offrirait cette approche, consisterait notamment dans le fait qu’elle n’occupe pas d’espace supplémentaire par rapport aux bornes traditionnelles.

A travers un portail sur internet, les citoyens ont même la possibilité de proposer des emplacements pour des nouvelles bornes et de suivre l’extension du réseau.

Dans ce contexte nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Mobilité et des Travaux publics et à Monsieur le Ministre de l’Énergie :

  • Messieurs les Ministres sont-ils au courant de ce concept innovateur ?
  • Cette idée serait-elle applicable également au Luxembourg ?
  • Dans la négative, quelles en seraient les raisons ?
  • Dans l’affirmative, à quels endroits, sous quelle forme et dans quel délai cette idée pourrait être réalisée ? »

Äntwert

L’implantation d’une borne de charge sur un lampadaire peut à première vue être considérée comme une option intéressante, compte tenu du fait que la combinaison de deux types de mobilier urbain, à savoir l’éclairage public et les bornes de charge, permet de réduire des coûts et réduire l’impact sur l’espace public. Les ministères connaissent déjà le principe de ces installations et étaient aussi en contact avec des constructeurs afin de mieux en connaître les spécificités techniques.

D’abord, il faut qu’un certain nombre de préconditions soient remplies pour que des lampadaires puissent être équipés de points de charge. D’une part, il est primordial que le lampadaire soit implanté suffisamment proche du bord du trottoir du côté de l’emplacement de stationnement afin qu’une fois un véhicule branché au point de charge, le câble n’encombre pas la circulation sur le trottoir. D’autre part, il faut que la circonférence des mâts des lampadaires soit compatible avec la greffe d’un chargeur. Finalement, même si une tranchée supplémentaire pour alimenter la borne n’est pas nécessaire et que l’utilisation du câblage existant permet d’épargner ces coûts de travaux de voirie, la puissance délivrée est en général calculée pour les besoins de l’éclairage public et n’est en général pas adaptée aux besoins de l’électromobilité. La puissance de charge maximale serait probablement limitée, tandis que l’infrastructure de recharge publique « Chargy » permet des vitesses de charge allant jusqu’à 22 kW. En conclusion, il s’agit d’un projet intéressant, mais ambitieux et il faudrait dans certains cas remplacer le système d’alimentation électrique et mettre en œuvre des lampadaires spéciaux et adaptés. Néanmoins, si toutes ces conditions sont remplies, des bornes de charge sur lampadaires peuvent être un ajout intéressant pour l’infrastructure de charge accessible au public. Ceci vaut surtout pour les quartiers résidentiels urbains, où une grande partie des titulaires de véhicules ne dispose pas d’un point de charge privé. De telles installations permettent aux résidents de charger par exemple leurs voitures électriques pendant la nuit. Dans ce cas, la puissance de charge est moins critique. Cette approche peut donc être particulièrement intéressante dans des rues où il est prévu de refaire l’éclairage public, et à condition que les conditions susmentionnées soient considérées, et pourrait être un élément intéressant dans la stratégie de mobilité électrique de certaines communes. A noter que les entreprises installant et opérant ces solutions seront en principe éligibles pour le régime d’aide prévu par le projet de loi N° 7925, et pourront donc profiter d’une aide à l’investissement allant jusqu’à 50% pour l’installation de telles bornes.

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Säit Enn Oktober kënne männlech „Dubliner“, déi als Eenzelpersoun ënnerwee sinn net méi an den Opfänkstrukturen ugeholl ginn. Dëst well d’Gebailechkeete knapp, an d’Strukturen iwwerfëllt sinn. D‘Prioritéit soll op Kanner, Fraen a vulnerabel Persoune geluecht ginn. Mee wéi hunn sech d’Zuelen iwwer déi lescht Joren entwéckelt a wéi konnt et zu dëser Situatioun kommen? Eis Deputéiert Corinne Cahen a Gusty Graas hu beim zoustännege Ministère nogefrot.

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Hëllefen diagnostesch Schnelltester géint de Mangel un Antibiotiquen?

Frankräich iwwerleet d’Verschreiwe vun Antibiotiquen nëmmen z’erlaben, wa virdrun een diagnostesche Schnelltest gemaach gëtt. Dëst fir mat Sécherheet festzestellen, op et sech ëm eng bakteriell oder viral Infektioun handelt.
Dëst kéint engersäits dem Mangel un Antibiotiquen entgéint wierken, an anerersäits d’Antibiotikaresistenz verréngeren.
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Den DP-Deputéierten Gusty Graas huet bei der Gesondheetsministesch nogefrot, wéi et zu dësen Incapacitéiten konnt kommen, ob nach aner Spideeler betraff sinn a wat géint dës Situatioun ënnerholl gëtt.

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