Mandatory defibrillators in public buildings?

Defibrillators and first aid kits can save lives, as the recent case of Danish footballer Christian Eriksen has shown once again. DP MPs Carole Hartmann, Claude Lamberty, and Max Hahn wanted to know from the respective Ministries what is the plan to install more defibrillators in public areas.

« Selon une publication de 2012 du Ministère de la Santé et du Luxembourg Resuscitation Council (LRC), il y aurait 400 victimes qui décèdent annuellement des suites d’un arrêt cardiaque et au moins une personne tous les jours qui subit un arrêt cardiaque soudain au Grand-Duché de Luxembourg. Le taux de survie se situerait autour de 2,3%.

Toujours selon cette publication, 97% des victimes qui ne sont pas prises en charge, meurent des suites de l’arrêt cardiaque, alors que parmi les survivants, 4 sur 5 bénéficient de gestes de secours.

Ceci souligne clairement l’importance des gestes de secours et celle des défibrillateurs. Cette importance fût de nouveau démontrée lors du match de football entre le Danemark et la Finlande dans le cadre de l’Euro 2020, le samedi 12 mai 2021, lors duquel le joueur Christian Eriksen a souffert un arrêt cardiaque. C’est grâce aux gestes de secours auxquels un coéquipier et l’équipe médicale ont procédé et grâce à l’emploi du défibrillateur que Christian Eriksen a pu survivre.

Malgré le caractère crucial des gestes de secours et des défibrillateurs, le document sous-cité indique que parmi les témoins, il n’y aurait que 20% qui procèdent aux gestes de secours.

C’est ainsi qu’en 2012, le LRC a initié, en coopération avec le Ministère de la Santé, la campagne de sensibilisation « réagis !», qui a pour objet de sensibiliser le grand public à combattre l’arrêt cardiaque au Luxembourg.

Concrètement il s’agissait de :

  • Sensibiliser le grand public aux gestes des techniques de secours qui peuvent sauver la vie,
  • La mise en place de formations dispensées au grand public,
  • L’intégration des données dans un registre national et le lancement d’une application dotée d’un système de géolocalisation

Concernant la localisation des défibrillateurs mis en place dans les lieux publics, on retrouve sur le site d’internet reagis.lu une carte indiquant le nombre de défibrillateurs à disposition publique au Luxembourg. On compterait à l’heure actuelle 636 défibrillateurs à disposition publique au Luxembourg. 

Or, le site internet précise que le manque de précision du système de géolocalisation peut faire varier l’emplacement et qu’aucune mesure contraignante quant au suivi et à la maintenance des appareils n’a été mise en place par les pouvoirs publics, ni par le LRC.

Au vu des développements qui précèdent, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé et à Madame la Ministre de l’Intérieur :

  • Mesdames les Ministres peuvent-elles informer sur l’évolution des chiffres et statistiques concernant les arrêts cardiaques au Luxembourg depuis 2012 au vu de la campagne « réagis !» (notamment le nombre d’arrêts cardiaques par jour, taux de survie, recours aux gestes de secours et défibrillateurs) ?
  • Est-ce que Mesdames les Ministres peuvent confirmer que le nombre actuel de défibrillateurs à disposition publique est de 636, tel qu’indiqué sur le site reagis.lu ?
  • Est-ce qu’il existe des consignes de la part du Gouvernement quant au nombre et lieu d’installation des défibrillateurs à disposition publique ? Dans l’affirmative, lesquelles ?
  • Est-ce que Mesdames les Ministres considèrent qu’il s’agit d’un nombre d’appareils suffisants et que la mise à disposition sur le territoire national est proportionnelle aux yeux de divers critères démographiques ?
  • Est-ce qu’une initiative du ministère de la Santé en vue d’un système de géolocalisation plus fiable et / ou de mesures contraignantes de suivi et maintenance des appareils, serait envisageable ?
  • Est-ce qu’il existe, sous quelconque forme, des incitations de la part du ministère de l’Intérieur à l’égard des communes en ce qui concerne la mise à disposition publique de défibrillateurs ?
  • Est-ce que, selon Madame la Ministre de l’Intérieur, il serait envisageable d’introduire des mesures ou incitations à l’égard des communes relatives au suivi, à la maintenance et à la sécurisation des appareils ?
  • Est-ce qu’une initiative de la part du gouvernement, rendant obligatoire la mise à disposition publique de défibrillateurs dans les bâtiments publics, serait envisageable ?

Would you like this parliamentary question to be translated into English?

Share:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

More parliamentary questions

How many doctors work in the north of the country?

In the north of the country, citizens often have to travel long distances to get to a clinic or medical centre.
DP MPs André Bauler and Gilles Baum asked the Minister for Health, among other things, how many GPs and specialists work in the north of the country, what the age pyramid is for doctors and when a second medical centre might open in the north.

read more...

How many women are released from work during pregnancy?

Labour law stipulates that pregnant women may not take on certain tasks at work. The law therefore provides for an adjustment of the workplace or a transfer to another position. If neither is possible, the woman must be released from work.
DP MPs Corinne Cahen and Carole Hartmann wanted to know from the Minister of Health, among other things, how many women are exempted per sector, how often an employer has objected to a dispensation and on the basis of which specific criteria occupational physicians decide on a dispensation.

read more...

Should the LNS and private laboratories work closer together on biopsies?

The LNS, which has a monopoly in this area, has taken a number of measures to counteract the long waiting times for the evaluation of biopsies.
DP MPs Mandy Minella and Dr Gérard Schockmel have asked the Minister of Health what impact these measures have had on waiting times and whether greater cooperation with private laboratories should be considered in order to further reduce waiting times.

read more...

No more reimbursement for dermatoscopic photos?

As part of a dermatologist’s examination, photos can be taken of suspicious skin areas where there is a risk of skin cancer developing. DP MP Gusty Graas has now been informed that these photos will no longer be reimbursed by health insurance. In a parliamentary question to the Minister of Health, the liberal politician would like to know, among other things, why this decision was made and how many patients have been reimbursed for such photos taken by dermatologists in the last five years.

read more...