Max Hahn

De nouvelles mesures pour le logement abordable

Lorsque vous feuilletez un journal le matin et tombez sur des annonces immobilières, cela vous donne presque le vertige.

L’évolution des prix sur le marché du logement est et restera l’une des plus grandes préoccupations au Luxembourg. Ce constat n’est certes pas nouveau. Mais l’accès à la propriété immobilière continue à devenir de plus en plus difficile pour de nombreux jeunes et familles. Nous devons nous opposer à cette tendance.

Malheureusement, il n’y a pas de solution miracle qui résoudrait tous nos problèmes de logement d’un seul coup… pour cela, le sujet est trop complexe.

Au contraire, nous avons besoin d’implémenter toute une série de mesures diverses. Et c’est ce que nous faisons.

À commencer par l’offre : il faut créer plus de logements abordables, notamment pour aider les ménages à plus faible revenu. Mais aussi la classe moyenne, et surtout les jeunes générations, ne doivent pas être oubliées dans cette discussion !

C’est là qu’entre en jeu le nouveau Pacte Logement 2.0 – un outil important pour l’État et les communes pour augmenter massivement l’offre de logements publics, abordables et durables. Pour chaque nouveau PAP, une certaine proportion de logements passe automatiquement en propriété publique pour créer des logements abordables. L’offre est renforcée.

Le Premier ministre a également annoncé dans son discours sur l’État de la Nation une réforme de la taxe foncière et la création d’un registre national du logement.

C’est une étape importante dans la lutte contre la spéculation.

Ces annonces nous permettront dans un premier temps de mobiliser davantage de terrains à bâtir. Et d’autre part, d’encourager les propriétaires de terrains non bâtis et de logements inhabités à se responsabiliser et à apporter leur contribution à la résolution du problème du logement.

Le DP ne remet pas en cause le droit de propriété. Nous sommes toutefois convaincus qu’à l’avenir, les personnes bénéficiant d’une crise nationale du logement devront s’impliquer encore plus dans les efforts du secteur public.

Cependant, cela s’adresse principalement aux grands propriétaires fonciers et aux spéculateurs et non aux personnes qui vivent dans leurs propres maisons (ou des personnes qui gardent leur terre pour leurs enfants et petits-enfants).

Le contrat de terrain à bâtir – une idée originale du DP – offrira également aux communes un outil supplémentaire pour lutter contre la spéculation sur les terrains non bâtis. Comment ça marche ?

Avec le contrat de terrain à bâtir, nous veillons à ce que sur de nouveaux terrains à bâtir des logements soient effectivement construits dans un certain délai. Si cela ne se produit pas dans le délai prescrit, le terrain est reclassé. C’est, pour ainsi dire, un chantier avec une date d’expiration. Ainsi, la spéculation avec de nouveaux terrains à bâtir n’est pas possible du tout.

Sans parler de la nouvelle loi sur les loyers, qui protège plus fortement les locataires contre la hausse des loyers.

Chers auditeurs,

Le DP est conscient de la crise du logement. Et nous ferons preuve du courage nécessaire et assemblerons les pièces individuelles du puzzle pour relever et résoudre le défi.

Pas d’aujourd’hui à demain, mais aujourd’hui et demain.

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